Décidément dans le football plus que dans toute autre activité il ne faut jamais dire jamais ou « fontaine, fontaine, je ne ne boirais plus de ton eau « . C’est ce que nous enseigne en tout cas le retour de Patrice Carteron sur le banc du Zamalek après l’avoir quitté de façon cavalière en septembre 2020 alors que Le club cairote était engagé dans une folle course aux titres. Plus précisément la veille d’un choc contre le Raja Casablanca en demi-finale retour de la Ligue des champions. Le technicien français vient de rompre » à l’amiable » le contrat qui le liait au club saoudien Al-Taawon pour succéder au Portugais Jaime Pacheco limogé par la direction provisoire des Chevaliers Blancs au soir d’une victoire en championnat contre Ceramica (2-0).
Ce qui a poussé le club à se séparer de Pacheco, c’est le bilan médiocre de la première moitié de campagne de la phase de groupes de la Ligue des champions (2 nuls et une défaite ) alors que l’équipe tient son rang en championnat dont elle est le leader avec 6 longueurs d’avance sur Al Ahly mais avec trois matches disputés en plus. Le retour de Carteron aux affaires a déclenché une violente réaction des fans sur les réseaux sociaux. L’ancien coach du Tout Puissant Mazembe doit être satisfait que les matches se disputent à huis clos en raison de la crise sanitaire. Il aura ainsi le temps d’apaiser la rancoeur. À condition que les résultats soient à la hauteur. Et cela commencera dès le mardi 16 mars avec le derby retour face à l’ES Tunis (1-3 à l’aller) pour le compte de la 4ème journée de la phase de groupes de la LDC.
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