Formé à l’école d’Al Ahly, il a fait ses classes professionnelles à l’ENPPI avant de migrer à Lucerne en Suisse, le milieu de terrain des Pharaons, Mahmoud Kahraba, a signé au Zamalek cet été. “ Une trahison” qui n’est pas du goût des fans des Red Devils. Mais le natif du Caire n’en a cure et son discours sur l’attachement des joueurs au maillot, sans langue de bois, va certainement enlever pas mal d’illusions aux ultras du Caire et d’ailleurs: « Le professionnalisme n’entre pas dans ces considérations. N’importe quel joueur vous confirmera que son avenir personnel est bien plus important que son attachement de coeur à tel ou tel club », a-t-il avoué dans les colonnes d’Al-Ahram hebdo. Avant d’enfoncer le clou “ Certes, j’ai ressenti les critiques des fans d’Al Ahly qui m’ont affublé de traître, mais en tant que joueur professionnel, je défends bec et ongles les couleurs que je porte. Désormais, je suis zamalkawi et je ne lésinerai pas sur une seule goutte de sueur pour hisser haut l’étendard de la Citadelle blanche”. Puis, n’en jetez plus, il assène, un brin provocateur: “ Autre chose que tous les supporters doivent savoir : Quand eux se chamaillent sur les réseaux sociaux, les joueurs d’Al Ahly et du Zamalek qui se respectent sortent ensemble quand ils n’ont pas d’engagements avec leurs clubs. Il faut qu’ils sachent qu’il existe beaucoup de liens d’amitié entre les joueurs des deux camps ». En décembre, date du prochain classico, à condition que les autorités égyptiennes acceptent le retour des supporters dans les travées du stade du Caire, il y aura de la “kahraba “(ndlr électricité en arabe) dans l’air et les noms d’oiseaux voleront à basse altitude.
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