En infligeant une suspension de quatre ans et une amende à Mortada Mansour, le Comité olympique égyptien semble avoir décidé de dire stop aux débordements verbaux et à l’activisme anti-système du président du Zamalek. Le COE affirme dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux avoir pris cette décision suite aux plaintes d’un certain nombre de dirigeants sportifs relatives au » langage abusif » dont ils ont été victimes : » Le président de Zamalek est par la présente interdit d’exercer tout type d’activité sportive (administrative, sportive ou autre) pendant une période de quatre ans et est en outre condamné à une amende de 100 000 EGP ». Le comité olympique a par ailleurs invité le conseil d’administration de club d’organiser une élection présidentielle ».
Il reste à savoir si cette suspension sera effective ou pas. Et dans quels délais. Au Caire, personne n’a oublié que le célèbre avocat et grand boss des « Chevaliers Blancs » avait déjà été sanctionné en en octobre 2018 pour une durée de deux ans . Une décision royalement ignorée par le dirigeant de l’un des deux plus grands clubs du pays. Il avait alors répondu avec mépris à sa présumée punition : « Je ne serai même pas suspendu pendant quatre jours … Je jetterai cette décision dans la poubelle la plus proche ». Et ll avait tenu parole. Les autorités du mouvement sportif égyptien sauront-elles cette fois se montrer plus fermes ? . Et en ont-elle vraiment les moyens juridiques ? À suivre.
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