L’issue de la relation entre le Zamalek et le milieu de terrain international marocain (2 sélections) Zakaria El-Wardi était comme écrite à l’avance.
Arrivé libre en septembre chez les Chevaliers Blancs en provenance du Raja Casablanca avec la mission difficile de prendre la relève du partant Tarek Ahmed, le Chérifien n’a jamais réussi à s’adapter dans son nouvel environnement. Ne disputant que six matches.
Même si l’entrraîneur Jesualdo Ferreira lui avait d’emblée fait confiance. Mais une sortie ratée lors de la Supercoupe d’Egypte contre l’ennemi intime, Al-Ahly, a gâché la belle histoire naissante. El-Wardi ne s’en est jamais remis.
Jusqu’au point de snober une séance d’entraînement montrant à quel point il commençait à s’installer dans une forme de dépression. Confirmée d’ailleurs par Amir Mortada, le directeur du football.
La séparation est devenue inéluctable Ce jeudi, le président du club, Mortada Mansour, a rendu publique la séparation à l’amiable entre les deux parties:
» Zakaria Al-Wardi a demandé à quitter Zamalek à cause des critiques auxquelles il a été confronté après le match de Super Coupe contre Al Ahly, et il ne pouvait pas supporter cela.
Il est possible pour n’importe quel joueur de faire une erreur, comme cela s’est produit avec Al-Wardi, d’autant plus qu’il n’a pas joué à son poste naturel.
Al-Wardi nous a informés de son désir de partir il y a quelque temps, et Amir Mortada a essayé de le persuader de revenir sur sa décision il y a 10 jours, mais il était déterminé à partir ».
Une analyse et une conclusion plutôt conciliantes et apaisées de la part d’un patron de club réputé pour avoir la négociation dure.
Mais pas vraiment d’inquiétude pour le Lion de l’Atlas qui s’est forgé un palmarès national et international long comme le bras avec le Raja Casablanca. Il ne tardera pas à rebondir. Certainement dès janvier 2023.
@Cheikh Mabele