Depuis jeudi soir Augusto Inacio n’est plus l’entraîneur du Zamalek, Il quitte son poste un an avant le terme de son contrat. Arrivé au Caire en février alors que les Chevaliers Blancs étaient sur une mauvaise pente et avaient déjà consommé deux entraîneurs, Moemen Soliman et Mohamed Helmy, il n’a jamais réussi a redonner de l’allant à un groupe affaibli par des départs et sous la pression d’un président omniprésent et intrusif. A la perte du titre national et à l’élimination prématurée de la Ligue des champions est venue s’ajouter une sortie pitoyable en Coupe arabe. Une épreuve disputée à domicile.
Le Portugais a craqué face aux décisions intempestives de Mortada Mansour qui a décidé de poser des conditions draconiennes au Portugais et de le mettre en quelque sorte sous la tutelle de techniciens locaux. Lassé, humilié, l’ancien entraîneur du Sporting du Portugal a fini par réagir en déclarant qu’il n’était pas « un magicien » ( ) et en accusant le président d’avoir affaibli son équipe. A partir de là, la séparation est devenue inévitable. Lors de la réunion de séparation, Inacio a dû appeler son ambassade pour se plaindre d’être retenu contre son gré dans la résidence du club. La réunion s’est terminée alors en présence de représentants diplomatiques portugais. Triste fin d’une collaboration qui ne grandit pas les dirigeants du plus grand club égyptien avec Al Ahly dont la gestion semble bien meilleure. A noter que l’adjoint Tarek Yehia a la charge d’assurer un intérim qui commence avec la demie finale de la Coupe d’Egypte qui opposera le Zamalek le 10 août.
@Cheikh Mabele