Comme à chaque fois que le Real Madrid perd deux matches consécutivement – cette fois c’était à domicile contre Cadix (0-1) un promu en Liga puis face aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk (2-3) en Ligue des champions – la tension monde et la pression pèse lourd sur Zinedine Zidane. Et comme toujours, le coach Franco-Algérien fait preuve d’une grand stoïcisme faca à la tempête.
On le dit menacé ? En patron, il répond actualité et match du jour. Cette fois, c’est à l’occasion du Classico face à son meilleur ennemi qu’il espère voir ses hommes se relancer. « Un classico est un classico, a-t-il tenu à préciser dans un entretien publié par as.com, ce sera un bon match malgré la situation et des tribunes vides. Nous connaissons déjà la situation. Un Barça-Madrid, c’est toujours une batailler d’ équipe contre équipe. C’est un bon match pour nous réincarner. Nous voulons changer la situation et c’est ce que nous allons essayer de faire ».
Le champion du monde 1998 ne débarquera pas en victime expiatoire au Camp Nou: «Je n’aime pas être victime ou quoi que ce soit de cet ordre. Chaque partie a son histoire. C’est la beauté du football. De mauvais moments peuvent arriver, mais ce qui est bien en football, c’est que vous pouvez être acteur du changement. C’est ce que nous allons faire, penser agir positivement ».
Concernant son avenir sur avenir sur le banc du champion d’Espagne en titre, Zidane montre le même état d’esprit confiant rejetant l’idée d’être un homme isolé mais ne niant pas la difficulté du moment : » J’ai la confiance de tout le monde. J’ai gagné beaucoup de choses avec les joueurs, ils m’ont fait gagner beaucoup de choses.Ce sont eux qui se battent, courent, se battent. Je ressens le soutien. Je ne le nierai pas que certains disent que mon avenir est en jeu. Mais ce que j’ai à faire, c’est mon travail, c’est me donner à 100%, tout ce que j’ai à l’intérieur. Rien de plus ».
Le natif de Marseille a tenu aussi a rappeler qu’il avait un sens de l’autocritique aiguisé et qu’il n’a jamais attendu les autres pour se remettre en cause et d’assumer aussi bien le succès que l’échec : «J’ai toujours été critique envers moi-même, c’est le moteur pour s’améliorer. Après une défaite, en tant qu’entraîneur, la majeure partie des critiques sont pour moi, et c’est normal. Mais je ne vis pas dans le passé. Demain (ndlr samedi face au Barça) , c’est un scénario parfait pour changer notre image. Il y a des moments difficiles, mais c’est là que se révèlent les gros caractères et les joueurs de qualité» Toutefois, on ne doit pas écarter l’idée qu’une troisième défaite en huit jours- dont une dernière face à l’intime et historique – puisse laisse des traces du côté de la Maison Blanche.
@Cheikh Mabele