Si un sélectionneur avait le droit de sortir la tête haute et de se présenter avec fierté devant les journalistes après les quatre premiers matches de la CAN c’est bien le Zambien Callisto Pasuwa. Son équipe a fait le show et a bien failli renverser d’entrée l’Algérie considérée comme l’unes des favorites pour le titre. Pourquoi ? Parce que le boss des Warriors avait annoncé à l’avance se superbe scénario favorable à son groupe. » Si vous vous rappelez, un journaliste m’a posé la question qui est favori pour le match, j’ai répondu que c’est le Zimbabwe (http://www.2022mag.com/algerie-zimbabwe-leekens-zenpasuwa-offensif/) . Certains ont rigolé, mais je pense que maintenant ils ont un tout autre avis sur notre équipe. Je dis qu’à partir du moment où une équipe est présente dans une phase finale de Coupe d’Afrique, ce n’est guère une petite équipe et je peux vous assurer que vous allez encore être surpris lors des prochaines rencontres ».
Revenant sur le match de Franceville, il a expliqué par quels états d’âme ses hommes et lui sont passés : » L’objectif pour nous était d’éviter la défaite face à l’Algérie et à partir du moment qu’on s’est rendu compte que cela était possible, surtout après avoir mené au score en première période, nous avons espéré gagner. Nous allons continuer à mieux faire et surtout ne pas nous sous-estimer. Nous pensons que nous sommes à la hauteur des autres équipes et nous allons jouer nos chances jusqu’au bout ». Une belle leçon de volonté, d’audace et de franchise pour un football africain qui commence à être gagné par le discours convenu et poilicé.
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